Les diamants sont de loin la première ressource exploitée au Botswana, faisant du pays le premier producteur africain et le deuxième au monde. Les performances du secteur minier sont donc liées à l’état du marché mondial du diamant, créant une dépendance que les autorités tentent de réduire.
Au Botswana, les redevances minières et les dividendes dus à l’État par les compagnies devraient s’élever à 15,8 milliards de pulas (1,18 milliard $) cette année, d’après les estimations du ministère des Finances. Il s’agit d’une baisse par rapport aux 21,1 milliards de pulas (1,58 milliard $) versés en 2022.
Après une croissance de 41 % l’année dernière, le négoce de diamants devrait donc ralentir de 7 %, avec par ailleurs une baisse de 1 % de la production minière locale. De Beers et Lucara sont les deux entreprises présentes dans l’exploitation des diamants.
Il faut souligner que la diversification en cours du secteur minier local aide à limiter l’impact de la baisse des recettes du diamant sur les revenus miniers en général. Entrée en production fin 2021, la mine de cuivre Khoemacau fonctionnera cette année à pleine capacité, alors que la mine de cuivre Motheo devrait être mise en service au troisième trimestre 2023.
La guerre en Ukraine favorise également depuis plus d’un an, la hausse des exportations des deux mines de charbon du pays et leurs propriétaires envisagent d’augmenter la production pour répondre à cette demande.
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