Le livre « Promised Land » de Barack Obama a été publié, mardi 17 novembre 2020. On assiste ainsi à l’un des plus gros, si ce n’est le plus gros lancement de livres de cette année. Il paraît dans 23 pays et dans des langues aussi diverses que l’albanais, le chinois le finnois, l’arabe ou le vietnamien. Pour le monde francophone, c’est Fayard qui avait déjà imprimé l’autobiographie de Michelle Obama, qui en est l’éditeur.
Ce livre de 768 pages, est le premier de deux volumes, celui-ci englobant des parties de sa vie politique précoce, sa campagne présidentielle en 2008 et se terminant avec la mort d’Oussama Ben Laden en 2011.
« J’ai passé ces dernières années à réfléchir sur ma présidence, et dans « A Promised Land », j’ai essayé de rendre compte honnêtement de ma campagne présidentielle et de mon mandat : les événements clés et les personnes qui l’ont façonnée, mon point de vue sur ce que j’ai bien fait et les erreurs que j’ai commises, et les forces politiques, économiques et culturelles auxquelles mon équipe et moi avons dû faire face à l’époque – et avec lesquelles nous sommes encore aux prises en tant que nation », a t-il déclaré.
La demande pour ce livre est extraordinaire. Déjà avant sa parution, l’éditeur d’Obama a dû imprimer 1,5 million d’exemplaires (la moitié des commandes) en Allemagne et les envoyer aux États-Unis par cargo, rapporte le New York Times. On peut imaginer qu’il fasse autant voire plus que le livre de l’ex-première dame qui s’est vendu à 14 millions de copies dans le monde.
Toujours charismatique, l’ancien président américain ne déçoit jamais. François Brusnel, le seul journaliste français qui a eu à l’interviewer pour la sortie de ses mémoires a dit à son propos : « Devant lui, j’avais des papillons dans le ventre. Et un peu le trac, aussi. Il est impressionnant. Il a un charisme magnétique et vous regarde dans les yeux quasiment sans ciller. On sent la force de séduction, la puissance de conviction. Il n’est pas dans un rôle, mais dans l’action. »
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