Premier exportateur africain de mangues et troisième fournisseur du marché européen, après le Brésil et le Pérou, la Côte d’Ivoire a lancé la campagne à l’export de sa filière mangue ce 5 avril, soit à la même date que lors de la campagne 2022.
Avec une production annuelle proche de 100 000 tonnes, dont entre 25 000 et 30 000 tonnes qui devraient être exportées cette saison, la mangue est aujourd’hui le troisième fruit d’exportation du pays ouest-africain, après l’ananas et la banane.
De fait, avec le cacao, les fruits sont l’une des principales richesses de la Côte d’Ivoire : outre son statut de premier exportateur ouest-africain de mangues fraîches (près de 33 000 tonnes en 2021), le pays est aussi le premier fournisseur africain de bananes.
Sur ce point, la valeur stratégique de filière mangue n’a pas échappé aux autorités publiques, le gouvernement ivoirien ayant notamment inscrit le secteur à son Plan national de développement (PND), dans le cadre du Plan national d’investissement agricole (PNIA), avec l’appui du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (Firca).
Reste le plus dur, renforcer l’écosystème pour la transformation de ces produits sur place, une activité à plus haute valeur ajoutée réalisée aujourd’hui par des acteurs privés tels que l’Ivoirienne des produits tropicaux (IPT) et Africa Foodies Industries.
Principalement situé dans le Nord du pays (Korhogo, Sinématiali, Ferkessédougou et Odienné), le verger est en premier lieu cultivé par des petits exploitants agricoles regroupés au sein de coopératives villageoises, qui assurent les 9/10 de la production nationale.
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