Joe Biden n’a pas pu masquer son émotion en faisant la liste des victimes de la fusillade de Buffalo. Le président des USA a dû s’arrêter un instant lorsqu’il a parlé de ce père de famille assassiné alors qu’il était venu au supermarché acheter un gâteau d’anniversaire pour son fils de trois ans. « Ceux qui prétendent aimer l’Amérique ont donné trop de combustible à la haine et à la peur », a encore lancé le démocrate de 79 ans, sans toutefois mentionner de noms ou d’affiliation partisane. « Ce venin, cette violence ne peuvent pas être l’histoire de notre époque », a-t-il plaidé, alors que les États-Unis ont connu ces dernières années plusieurs tueries visant des Afro-Américains, des juifs, des personnes d’origine latino-américaine.
Tuerie de Buffalo: Joe Biden dénonce un acte de "terrorisme intérieur" pic.twitter.com/3bTeqTFmrL
— BFMTV (@BFMTV) May 17, 2022
Le président américain est connu pour son empathie et il a dit aux familles qu’un jour, le souvenir de leurs proches amènerait un sourire sur leurs visages. De l’auteur de la tuerie en revanche, Joe Biden n’a pas prononcé le nom, parlant simplement du mal et de la haine qui selon lui ne gagneront pas. Une haine alimentée depuis des mois dans la tête du tueur de 18 ans par le suprémacisme blanc et la théorie du grand remplacement qui affirme faussement qu’il existe un plan pour remplacer la population américaine par une autre.
Des théories fermement condamnées par Joe Biden qui les décrit comme « un poison qui se diffuse dans la société américaine ». Des théories qui bénéficient de trop d’oxygène et qui sont diffusées largement dans les médias, sociaux ou pas, dans le but d’en retirer un profit politique et financier. Enfin, Joe Biden en appelle à ce qu’il appelle la « vraie Amérique », une Amérique diverse, pour qu’elle s’unisse afin de mettre fin au suprémacisme blanc et ne le laisse pas détruire l’âme de la nation américaine.
Commentaires