Le nombre d’étudiants originaires d’Afrique subsaharienne qui partent étudier à l’étranger devrait doubler d’ici 2050, selon Campus France. Dans un rapport intitulé « Les grandes tendances de la mobilité étudiante en Afrique subsaharienne », l’organisation note que la recherche de qualifications reconnues à l’échelle mondiale pousse les étudiants de la région à poursuivre leurs études universitaires hors de leur pays d’origine.
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La France est le pays qui accueille le plus d’étudiants de la région, avec 92 000 inscriptions, suivie des États-Unis, de l’Afrique du Sud et du Royaume-Uni. Le rapport souligne que le nombre d’étudiants sortants de la région a augmenté de 21 % entre 2016 et 2021.
La croissance du nombre d’étudiants internationaux d’Afrique subsaharienne en France a augmenté de 40 % entre 2016 et 2021, et actuellement, avec 15 264 étudiants, le Sénégal compte le plus grand nombre d’étudiants sortants d’Afrique subsaharienne en France, suivi de la Côte d’Ivoire et du Cameroun.
La directrice de la communication de Campus France, Judith Azema, a expliqué que la France avait une solide réputation en Afrique en raison de la qualité, des performances et du coût inférieur de ses universités et autres établissements d’enseignement supérieur.
Bien que la France soit le principal pays d’accueil des étudiants de la région, les États-Unis, l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni sont également très présents dans la région, ce qui indique une concurrence croissante pour attirer les étudiants mobiles d’Afrique subsaharienne.
Selon le rapport de Campus France, la croissance du nombre d’étudiants mobiles d’Afrique subsaharienne vers la Turquie a augmenté de 183 % entre 2016 et 2021, faisant de la Turquie l’une des destinations les plus populaires en Europe pour les étudiants de la région. Cependant, la région continue de souffrir de la fuite des cerveaux, avec seulement 9 % des Africains subsahariens inscrits dans l’enseignement supérieur de la région, contre une moyenne mondiale de 40 %.
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