Réalisé en grande partie par des femmes et avec un casting presque entièrement noir, ce film est une consécration pour Violas Davis. The Woman King remet au goût du jour l’histoire remarquable des amazones du Dahomey, l’actuel Bénin. Nous sommes au début des années 1800 en Afrique de l’Ouest, et ces guerrières assurent la sécurité du royaume contre l’invasion coloniale.
Nous sommes au centre du récit. Vous savez, les femmes noires, à la peau foncée, aux cheveux crépus. Il n’y a pas de sauveur blanc. Nous ne sommes les meilleures amies de personne. Nous avons notre autonomie. Et c’est une histoire d’enfer qui n’est pas seulement un film d’action. C’est un drame historique qui nous permet d’humaniser des femmes qui ne l’ont généralement pas été.
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Selon les historiens, le corps de combattantes fut formé à partir de 1818 par le Roi Guézo afin de veiller à sa sécurité. Il semblerait que les premières d’entre-elles furent recrutées sur le marché de la traite aux esclaves. Les femmes valant moins cher que les hommes, il s’agissait donc d’enrôlement forcé. Pourtant, il a aussi été dit que rapidement, dans les années suivantes, de nombreuses femmes vinrent volontairement s’engager.
Ce film d’action produit à hauteur de 50 millions de dollars ne ressemble à aucune autre des productions hollywoodiennes, pour voir le jour, d’énormes difficultés allant de la production à la distribution ont été surmontées. Pas assez d’heures, assez de jours pour décrire à quel point il est difficile de faire faire des films à Hollywood avec des Noirs dedans, mais surtout des femmes noires. Il n’y a pas de mots pour le quantifier.
Mais ce qui est sûr c’est que cette spectaculaire histoire des guerrières noires du royaume Dahomey, marquera à coup sûr les cinéphiles.
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