Le Royaume d’Eswatini est le premier pays africain à avoir adhérer au « Clean Network » de l’administration sortante de Trump – une initiative visant à limiter l’accès des entreprises chinoises aux secteurs sensibles tels que l’informatique en nuage et les réseaux mobiles 5G.
Dans une déclaration commune, les pays affirment que le ministre du commerce, de l’industrie et des échanges d’Eswatini et ministre par intérim de l’information, des communications et des technologies, Manqoba Khumalo, ainsi que le sous-secrétaire d’État américain, Keith Krach, « ont convenu de l’importance de sécuriser les infrastructures de télécommunications et de garantir des chaînes d’approvisionnement technologiques sûres, basées sur des normes de confiance numériques acceptées au niveau international ».
Ils ont exprimé leur engagement à préserver la sécurité nationale de chaque pays en excluant les fournisseurs d’équipements numériques à haut risque.
Selon l’Eswatini, « la 5G permettra une vaste gamme de nouvelles applications […] Protéger ces réseaux de communication de nouvelle génération contre les perturbations ou les manipulations et garantir la vie privée et les libertés individuelles […] sont vitaux pour garantir que nos citoyens puissent profiter des formidables opportunités économiques que la 5G offrira ».
Dans le cadre du programme « Clean Network », le gouvernement américain a pris pour cible des géants technologiques chinois tels que Huawei et ZTE, les accusant de représenter des risques pour la sécurité nationale en raison de leurs liens étroits présumés avec le gouvernement chinois.
Cependant, les entreprises chinoises ont souvent nié ces allégations, arguant qu’elles sont victimes d’une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine – les deux plus grandes économies du monde.
Reste à savoir si le président élu Joe Biden fera des tentatives pour apaiser les tensions entre le gouvernement américain et les géants technologiques chinois comme Huawei et ZTE.
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