À 40 ans, Samuel Eto’o a connu bien des victoires durant sa carrière de footballeur. Mais celle de ce 11 décembre 2021 est à part. Ce samedi à Yaoundé, l’ex-superstar du foot africain s’est en effet imposée sur le terrain politique. Il a été élu président de la Fédération camerounaise (Fécafoot).
« Chaque vote représente l’énergie et l’ambition de notre famille du football pour amener notre sport bien-aimé à un niveau que nous n’avons jamais vu auparavant. Je me souviendrai d’aujourd’hui comme l’un des moments les plus fiers de ma vie », a t-il dit après l’annonce de son élection. Il a devancé l’ex-patron de la Fécafoot Seidou Mbombo Njoya par 43 voix à 31. Mais avec les épaules lourdes puisque toute la nation camerounaise attend de lui de changements positifs.
Pourtant, Eto’o, double vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) avec l’équipe du Cameroun (2000, 2002), s’attaque désormais à un défi de taille : réformer une institution en crise depuis 2013 et la destitution de Mohammed Iya, condamné en 2015 pour détournement de fonds public.
Depuis plus de 8 ans, la Fécafoot a été mise sous la tutelle d’un Comité de normalisation (Conor) à plusieurs reprises. La victoire de Seidou Mbombo Njoya en 2018 semblait justement avoir mis fin à cette crise. Mais sa victoire avait été invalidée début 2021, suite à un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
Dans moins d’un mois débute la CAN 2021, organisée du 9 janvier au 6 février 2022 dans son pays. Une compétition qu’il a disputé six fois et gagné à deux reprises. Son but, cette fois, sera que le Cameroun brille en tant qu’hôte pour la première fois depuis 1972. Le pays espère voir loin l’équipe des Lions Indomptables, maintenant qu’ils ont à leur tête l’un des joueurs les plus influents de l’histoire du football Camerounais.
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