Le choix du pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 est devenu un casse-tête pour la CAF. À plusieurs reprises, la Confédération africaine de football a reporté la décision de désigner le pays organisateur de la CAN.
Initialement prévue en février, la désignation a été plusieurs fois repoussée. À l’occasion du Congrès de la FIFA à Kigali, le 16 mars, Patrice Motsepe, le président de la CAF, a décidé de maintenir le suspense en ne dévoilant pas le nom du pays organisateur.
Cela pourrait se comprendre, d’autant plus que le roi Mohammed VI est invité à Kigali pour recevoir le Prix de l’Excellence des mains de Patrice Motsepe. Il ne serait donc pas judicieux de désigner le pays organisateur de la CAN lors de cet événement, qui sera également en présence de Gianni Infantino, président de la FIFA. D’autant que l’Algérie, récemment encensée par le président de la CAF, scrute la situation de très près.
L’organisation de cette CAN revêt un caractère plutôt spécial, car elle met en compétition principalement deux pays : l’Algérie et le Maroc, deux voisins en Afrique du Nord qui se disputent la compétition. Bien que d’autres pays soient candidats, notamment la Zambie et le duo Nigeria-Bénin, ces deux pays nord-africains sont les plus en vue.
Selon Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, le choix de l’organisateur de la CAN est reporté en raison de retards dans les rapports d’un cabinet d’audit indépendant. Le dossier de choix du pays organisateur de la compétition, prévu pour être clôturé au premier trimestre de 2023, a pris plus de temps que prévu. Le comité exécutif de la CAF n’a pas encore reçu les différents rapports effectués par ce cabinet d’audit.
Avec ce report de la décision, la CAF ne fait que prolonger le suspense parmi les différents acteurs du football africain. Ces derniers continuent de s’interroger sur le pays hôte de la CAN 2025. Il convient de noter que l’Algérie a déjà organisé la CAN en 1990, quant au Maroc, il devait organiser la Coupe d’Afrique en 2015, mais il fut disqualifié par la CAF à quelques semaines de la phase finale. À l’époque, le royaume avait émis des demandes répétées de report de la compétition, en raison du virus Ebola alors présent sur le continent.
Commentaires