Depuis septembre dernier, l’OMC est à la recherche du successeur du de Roberto Azevêdo. En lice, il y avait la sud-coréenne lYoo Myung-hee.et la nigériane Ngozi Okonjo Iweala. Les États-Unis étant contre la nomination de celle-ci bien qu’elle ait obtenue le soutien massif des 164 membres, l’institution ne parvenait pas encore à désigner un directeur. Mais vendredi dernier, la rivale sud coréenne a renoncé à briguer la tête de l’OMC.
Selon un communiqué du ministère sud-coréen du Commerce, « Mme Yoo a consulté les Etats-Unis, qui étaient son principal soutien, et d’autres capitales et « décidé de renoncer à sa candidature ».
Ce qui fait ainsi de Dr. Ngozi Okonjo-Iweala, la première femme directrice générale de l’institution mais aussi la première africaine.
Il faudrait avouer qu’elle l’a bien mérité. Fort de ses 30 années d’expérience, Dr. Ngozi Okonjo-Iweala est une économiste et expert en développement international avec comme champs de spécialisation le genre, les finances, le commerce, la macroéconomie et la gestion fiscale
Elle est coprésidente de la Commission mondiale sur l’économie et le climat. Elle siège également aux conseils d’administration de Standard Chartered PLC et de Twitter Inc. Elle a été présidente du conseil d’administration de Gavi, de la Vaccine Alliance (2016 – 2020) et de l’African Risk Capacity, ARC (2014 – 2020). Auparavant, elle a été conseillère principale chez Lazard de septembre 2015 à octobre 2019. Le Dr Okonjo-Iweala a récemment été nommée envoyée spéciale COVID-19 de l’UA (finances) et envoyée spéciale COVID-19 de l’OMS (ACT-Accelerator).
Elle a été primée à plusieurs reprises. Rien qu’en 2020 elle a désignée Forbes Africain de l’année, prix Aminu Kano pour le leadership, ministre de la décennie par le journal nigérian et prix du service international des World Affairs Councils of America. Elle a eu également d’autres consécrations notamment celles du Transparency International qui l’a nommé parmi les 8 femmes combattantes anticorruption (2019), de Fortune parmi les 50 plus grands leaders mondiaux (2015), de Forbes qui la liste parmi femmes les plus puissantes du monde pendant quatre années consécutives entre autres.
Un véritable modèle qui nous prouve encore une fois que les femmes africaines sont capables de belles et grandes réalisations.
Commentaires