Sportivement, l’Afrique est très bien représentée en 2022. Persévérantes et glorieuses, ces sportives ont terminé sur les plus hautes marches des podiums, nous offrant des records. Et elles nous promettent de belles performances en 2023. Tour d’horizon sur ces cinq sportives qui ont marqué l’année 2022.
Ons Jabeur stratosphérique
Elle continue d’écrire l’histoire du tennis africain. Jabeur ne cesse d’impressionner avec ses amortis. En cette année 2022, la meilleure joueuse africaine a été juste stratosphérique. Jabeur a glané deux titres, disputé deux finales du grand Chelem et s’est hissée sur la deuxième place du classement WTA.
Forfait à l’Open d’Australie en raison d’une blessure, la saison de Jabeur a véritablement commencé à Charleston où elle atteint la finale. Sacrée à Berlin, son plus grand succès reste son titre sur la terre battue de Madrid, où elle s’adjuge le premier tournoi WTA 1000 de sa carrière. Elle s’offre par la suite une finale en Grand Chelem, sur sa surface de prédilection, le gazon.
La native de Ksar Hellal récidive et se hisse en finale de l’US Open mais, elle se heurte à la Patronne du circuit féminin, la Polonaise Iga Swiatek. N°2 mondiale. La Tunisienne dispute les WTA Finals pour la première fois de sa carrière. Malheureusement, elle ne parvient à sortir de son groupe. Ce n’est que partie remise pour Jabeur. Puisqu’elle compte glaner encore plus de titres en 2023.
Tobi Amusan toute parfaite
Tobi Amusan a réalisé la meilleure saison de sa carrière cette année. Amusan a tout gagné. Une continuité d’ailleurs puisque la Nigériane avait annoncé les couleurs en fin d’année 2021, s’offrant un nouveau record d’Afrique du 100m haies.
Championne d’Afrique en Ile Maurice, Championne du monde à Eugène, double championne des Jeux du Commonwealth (100m haies et 4X100m), Tobi Amusan a terminé la saison par une victoire finale en Diamond League, sa deuxième consécutive.
Et Course après course, La deuxième meilleure athlète de l’année 2022 a repoussé ses limites, améliorant chaque fois ses chronos. La sprinteuse de 25 ans explose ainsi le record du monde de Kendra Harrison (12s27) en 12s12.
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Ibtissam Jraidi, la Goat
Tout comme l’équipe masculine, les Marocaines ont aussi brillé sur les pelouses. Le Maroc est même la nouvelle puissance du football féminin africain. Et Ibtissam Jraidi est au premier rang. Championne d’Afrique avec les Lionnes de l’Atlas, l’attaquante a été sacrée avec l’AS FAR en Ligue des champions féminine.
L’attaquante de l’armée marocaine a remporté trois fois le titre de « femme du match » en cinq rencontres, notamment lors de la victoire finale grâce à un remarquable triplé contre les Mamelodi Sundowns, alors tenants du titre. Elle est également devenue la meilleure buteuse de tous les temps de la Ligue des champions avec un but de plus que la lauréate de 2021, la Ghanéenne Evelyn Badu.
De belles prouesses qui ont valu à la joueuse de 30 ans de s’envoler pour l’Arabie Saoudite. Jraidi, qui a représenté les Lionnes de l’Atlas aux niveaux U17 et U20 a paraphé un contrat de deux ans avec Al-Ahli, qui évolue en Premier League saoudienne féminine.
Inès Laklalech, à jamais la première
Inès est entrée dans l’histoire. La golfeuse de 24 ans est devenue la première marocaine à remporter un titre sur le Ladies European Tour, l’un des plus gros tournois du circuit européen féminin. Elle s’est adjugée le Lacoste Ladies Open de France.
Une sacrée performance pour ce pur produit du golf marocain, sociétaire du Royal Golf Anfa Mohammedia de Casablanca. Sa performance récompense des années d’investissement du golf marocain dans de jeunes pépites de la balle blanche.
Faith Kipyegon, imbattable sur 1500 m
Faith Kipyegon est sans doute l’une des plus grandes spécialistes du 1500 m de l’histoire. La Kényane a tout gagné cette année. Championne du monde, vainqueur de la Diamond League, la double championne olympique a signé le deuxième meilleur temps de l’histoire du 1500m à Monaco en 3mn50s37. Elle n’était qu’à trois dixièmes des 3mn50s07 de Genzebe Dibaba. L’Ethiopienne avait réalisé ce temps dans la principauté en 2015.
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