À bord d’une pirogue transportant des migrants, une histoire étrange se déroule impliquant un homme qui maîtrisait plusieurs langues et menaçait de tuer 300 personnes. A. Babou, âgé de 27 ans, est un miraculé qui doit sa survie à son instinct. Après le naufrage de leur pirogue qui avait quitté Bargny en direction des côtes espagnoles au large de Nouadhibou, en Mauritanie, il s’est agrippé à un morceau de bois pour émerger de la tragédie.
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Selon A. Babou, tout se passait relativement bien jusqu’au deuxième jour de leur voyage, lorsque la situation a pris une tournure étrange. Un homme inhabituel, qui parlait presque toutes les langues, notamment le créole et le wolof, est apparu dans leur pirogue. Il a commencé par menacer de tuer 300 personnes et de n’en laisser survivre que 16.
Au fil des jours, certains passagers ont commencé à perdre la raison, tandis que l’homme étrange se nourrissait paisiblement de viande fraîche. Les bébés à bord sont également tombés malades. De manière surprenante, l’homme étrange semblait avoir des pouvoirs surnaturels, se transformant même en canard à certains moments.
La situation s’est encore compliquée lorsque, malgré huit jours de voyage, leur pirogue est arrivée en Espagne, mais la Marine espagnole ne pouvait pas les localiser pour les secourir. Leurs GPS ne fonctionnaient plus, et ils étaient incapables de se repérer. A. Babou attribue cela à l’intervention de l’esprit surnaturel.
Finalement, pour rétablir leur situation, ils ont dû attacher et torturer l’homme étrange pour qu’il révèle l’emplacement d’une lame et d’une aiguille qu’il avait dissimulées à bord, permettant ainsi de faire fonctionner à nouveau le GPS. Malgré ces événements extraordinaires, la tragédie a frappé au huitième jour lorsque leur pirogue s’est brisée en mille morceaux au large des côtes mauritaniennes, ne laissant que 160 survivants sur les 300 passagers initiaux. Les corps des défunts ont été enterrés sur le quai de pêche dès le lendemain. Cette catastrophe est attribuée à l’esprit surnaturel qui aurait provoqué un vent violent dirigeant la pirogue vers sa destruction. Après cette expérience traumatisante, A. Babou a juré de ne plus jamais emprunter de pirogue pour ses voyages.
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