Des archéologues ont potentiellement découvert le site du premier fort anglais pour esclaves en Afrique, sur la côte ghanéenne. Cette découverte a été réalisée grâce à des fouilles entreprises par une équipe dirigée par le professeur Christopher DeCorse. Ces fouilles ont mis au jour des artefacts tels qu’une pierre à fusil, des pipes à tabac, de la poterie cassée et même la mâchoire d’une chèvre, offrant ainsi des indices sur un passé lointain.
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Le site, connu sous le nom de Fort Kormantine, était actif au 17e siècle et était l’un des premiers avant-postes anglais en Afrique. Il a joué un rôle essentiel dans les premières étapes de la traite des esclaves, servant d’entrepôt pour les marchandises utilisées pour acheter des esclaves. Le fort était situé sur la côte atlantique, au moment où les Européens commençaient à se tourner vers le commerce des êtres humains plutôt que le commerce de l’or.
Les fouilles ont révélé des fondations, des murs et un système de drainage, indiquant une présence anglaise antérieure au fort hollandais qui a été construit par la suite sur le même site. Cette découverte pourrait éclairer l’histoire de ces premiers commerçants, des esclaves qui y étaient vendus, ainsi que de l’impact sur la communauté locale.
Ces découvertes archéologiques soulignent l’importance de documenter et de comprendre l’histoire tragique de la traite des esclaves et de ses conséquences, tout en mettant en lumière le rôle crucial de la recherche archéologique dans la préservation de ces souvenirs historiques.
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