Le village de Lahou-Kpanda, dans le sud de la Côte d’Ivoire, a accueilli la projection du film Aya, réalisé par le Français Simon Gillard, devant plus de 500 personnes. Le village, menacé par la montée des eaux, est le décor unique du film et ses acteurs sont originaires de la région.
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Après la projection, les habitants ont exprimé l’espoir que le film sensibilisera les gens à leur situation et les incitera à débloquer des fonds pour les sauver.
Le film documente les difficultés que rencontre le village face à la montée des eaux causée par divers facteurs naturels et humains. Le réalisateur, Simon Gillard, a choisi de faire un docu-fiction pour documenter la culture et la langue avikam, l’ethnie des 10 000 habitants de Lahou-Kpanda.
Le film a été sélectionné dans plusieurs festivals de cinéma à travers le monde et le réalisateur prépare actuellement un autre film à Sao-Tomé-et-Principe.
Le film, qui a été bien accueilli par les habitants, aborde des sujets tels que la destruction du cimetière du village et la raréfaction des poissons. Certains habitants ont même été obligés de partir pour chercher une vie meilleure ailleurs.
Le réalisateur défend son choix du docu-fiction comme étant une façon de documenter la réalité tout en mettant en avant les histoires personnelles des membres de la communauté. La projection du film dans le village a ainsi permis de donner une voix à la communauté avikam et de sensibiliser le public à leur situation difficile.
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