Né en 1957 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, Ouattara Watts a compris dès l’enfance qu’il souhaitait devenir peintre lorsque, fasciné par la religion poro, à laquelle il est initié. Il y découvre ce qu’il appelle « la peinture en mouvement ».

Puisant dans ses origines et ses expériences cosmopolites, l’artiste a élaboré ces dernières décennies une pratique mêlant intimement la musique et la peinture, composant ses œuvres sur la base d’une spiritualité héritée des rituels magiques et d’une philosophie animiste liant l’homme et la nature.
Il est surtout connu par la particularité de ses tableaux qui sont sûrement l’œuvre achevée d’une technique personnelle. « Je peins avec des brosses, des pinceaux, mais beaucoup avec la main, j’aplanis avec mes deux mains nues, j’aime ce contact avec la matière, la peinture, et j’y vais avec mon corps, par des mouvements circulaires empruntés à l’architecture soudanaise du temps où l’argile mélangée avec du beurre de karité a permis à des maisons de tenir debout sur plusieurs générations », explique t’il.

En 1988, Ouattara Watts quitte la France pour s’installer à New York, où il vit et travaille donc depuis désormais trente ans. Ouattara Watts doit rapidement se faire un nom et une place à la force de son seul talent.
Aujourd’hui réputé comme détenteur d’une technique propre et lauréat des prix Huffel, Africa 2020 ou blank mode de LV, Watts est un roi de la peinture.

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