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Au Togo, Helium Artworks veut devenir la première banque d’images typiquement africaine

Au Togo, Helium Artworks veut devenir la première banque d’images typiquement africaine

La Rédaction Vudaf par La Rédaction Vudaf
il y a 2 semaines
dans Technologie
Temps de lecture :5 mins read
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La cérémonie d’apothéose de la première Semaine de l’innovation des jeunes du Togo (Togo Youth Innovation Week) s’apprête à dévoiler les lauréats du concours organisé pour la circonstance. Sur la troisième marche du podium, le Président du jury annonce un projet “pertinent et novateur”, qui a retenu l’attention : Helium Artworks.

Jusqu’ici inconnue du grand public, la startup porteuse du projet éponyme se retrouve projetée au devant de la scène et livre ses ambitions : s’imposer comme la première banque d’images et de contenus typiquement africains.

‘Un Nouveau Google pour l’art africain’; rien que ça. Affiché ostensiblement sur la couverture du profil Facebook de la jeune pousse, le message a le mérite d’être limpide : les cerveaux derrière Helium Artworks n’entendent pas faire profil bas.

“Nous offrons une expérience de découverte unique en proposant des images, des médias et des objets d’art qui reflètent la diversité et la richesse de la culture africaine”, assure Jean-François Régis Pignan, cofondateur du projet dans les tuyaux, depuis deux ans.

Consultant en communication marketing et “Event planner ” (organisateur d’événements), le jeune entrepreneur togolais de 24 ans, qui s’est également formé en développement web et mobile, ne semble pas le moins du monde douter de la pertinence du projet, encore plus après s’être heurté à plusieurs écueils lors de la réalisation de quelques prestations.

“Peu d’images reflètent des réalités de chez nous”
“Nous nous sommes retrouvés confrontés à des situations où nous manquions d’images dans les réalités de chez nous. Des clients nous ont par exemple demandé de leur concevoir un site web sur lequel ils voulaient voir des images illustrant des agriculteurs et éleveurs africains. Malheureusement, nous n’avions pas pu en trouver, parce qu’il n’y en avait pas vraiment d’originales ou de pas déjà utilisées abondamment sur internet”, relate-t-il.

Le rendu, largement perfectible et la frustration qui en découle, font office de déclic : il faut se doter d’une plateforme à même de valoriser le patrimoine d’abord national, puis continental, un espace où l’on pourra retrouver aisément des contenus et des créations de haute qualité, proposés par des photographes et des créateurs talentueux de toute l’Afrique, un outil servant de catalogue où chacun pourra venir se servir dans le cadre de la réalisation de ses projets.

Un pari osé, lorsqu’on sait que depuis la fin du siècle dernier, les grandes banques d’images ont pullulé sur la planète, devenant de plus en plus imposantes, à coups de rachats et de milliards, et compilant des millions et des millions de contenus (photos et vidéos principalement) revendus à des agences publicitaires et des groupes de média. D’ailleurs, difficile de passer à côté des mentions ‘Getty Images’, ‘Adobe Stock’, ‘DepositPhotos’, ‘Pixabay’ ou autre ‘Freepik’ estampillées sous des contenus, au moment d’en rechercher sur internet. Mais qu’importe !

Monétisation pour les créateurs

La problématique posée et les bases jetées, place désormais à l’architecture de la future plateforme. Ce sera l’affaire de Kokouvi Charles Dzadu, l’autre membre du duo, d’un an plus âgé que son compère.
Féru de technologies de pointe et de mathématiques, le jeune togolais s’est fait un nom, à force de collaborations, dans la création d’applications mobiles et de sites web de haute qualité.

La trajectoire semblait d’ailleurs encore plus évidente, lorsqu’il décrocha, parallèlement à son parcours de Licence en Mathématiques (toujours en cours) à l’Université de Lomé, une certification en génie logiciel à l’Université technologique et informatique de Holberton aux États-Unis.

“Nous avons pensé qu’il fallait offrir aux créateurs, la possibilité de monétiser leur travail en vendant leurs contenus médias sur notre plateforme, ce qui leur permet de développer leur carrière et leur activité professionnelles”, confie le geek.

Dès lors, le projet, dans sa finalisation, adopte un modèle économique basé sur une commission d’au moins 70% sur les ventes d’images. L’objectif, insistent les deux promoteurs, “est non seulement de générer des revenus pour l’entreprise”, mais aussi de repenser la rémunération des créateurs de contenus.

L’idée, si elle séduit les photographes, modèles photos, graphistes, artistes peintres, caricaturistes, stylistes et beatmakers, fait encore son bonhomme de chemin chez les entreprises, particuliers, et blogueurs, qui constituent sa clientèle cible. La version bêta, lancée dans la foulée et intégrant des plateformes de paiement, est présentée lors des séances de pitch du Concours 228 Innov parmi la trentaine de projets retenus, et reçoit les conseils des jurés, surtout sur le volet commercial et l’accessibilité.

“Le prix que nous avons remporté, doté d’une enveloppe de quatre millions FCFA ainsi que plusieurs formes d’appui et d’accompagnement, nous a été très bénéfique et a boosté nos capacités. Grâce à tout cela, la prochaine version que nous sommes en train de développer sera bien meilleure, et nous permettra d’atteindre notre objectif, celui de devenir la première banque d’images qui veut valoriser l’Afrique, parce que nous comptons aller aussi dans d’autres pays”, affirme Régis.

Le duo voit les choses en grand, et envisage de mettre près de trois millions de photos couvrant toutes les thématiques possibles sur la plateforme, sur le long terme. “Dans les prochains mois, nous allons lancer une cagnotte, pour récolter des fonds et lancer une campagne de prise de photos sur tout le territoire et dans certains pays”, annonce de son côté, Charles.

Pour l’heure, dans les modestes locaux de la startup basés dans la commune du Golfe 5, la confiance est de mise, non sans surveiller d’un œil, l’actualité toujours fluctuante du secteur. Début février, une semaine jour pour jour après le chèque reçu à la Semaine de l’Innovation, le mastodonte des banques d’images Getty attaquait en justice outre-Atlantique, un concurrent, pour avoir utilisé sans autorisation ni compensation, 12 millions de ses images. Mais à Djidjolé, le pari tient !

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