En Afrique, il est difficile de trouver un opérateur mobile ou internet qui ferait l’unanimité. Les consommateurs reprochent à ces derniers une mauvaise qualité de services. En effet, la qualité du réseau de télécommunications en Afrique est effectivement en-dessous de la moyenne mondiale.

Avec, cependant, quelques disparités car quelques pays tirent leur épingle du jeu comme l’Afrique du Sud, le Kenya, le Ghana ou encore le Maroc. De quoi exaspérer les consommateurs de plus de 40 pays d’Afrique notamment le Togo, le Tchad ou encore le Sénégal qui paient leurs communications ou leur data à prix d’or.
Des sanctions au Sénégal
Depuis fin 2021, le Sénégal a engagé un bras de fer avec ses sociétés de télécoms. L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a sanctionné trois opérateurs, l’an dernier à savoir Sonatel, Free Sénégal et Expresso Sénégal avec un total d’amendes s’élevant à plus de 30 millions d’euros. L’ARTP reproche à ces derniers la mauvaise qualité de leurs services.
Des amendes qui ne servent à rien ?
Alors que faire, si les sanctions contre les opérateurs sont si contre-productives ? Le Tchad a peut-être trouvé la réponse. En 2020, le gouvernement avait voulu sanctionner Tigo et Airtel. Il avait effectivement lourdement sanctionné les deux opérateurs en leur infligeant des amendes cumulées de 8 milliards de francs CFA. Une somme qui a été réinvestie dans le réseau, pour améliorer sa couverture et sa qualité.
Peut-être, une solution à adopter ?
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