Le Pape François, 85 ans, l’a annoncé, lui-même, hier, aux jeunes catholiques africains réunis, pour la circonstance, à Rome, au Vatican. Dans une vidéo projetée, le Saint Père réitère son intention de fouler le sol congolais et sud-soudanais au mois de février 2023.
Même s’il n’en a pas encore fixé la date de manière solennelle, le Souverain Pontife, après les soins qui lui ont été administrés par ses médecins, dit être au point de matérialiser son vœu d’apporter aux populations congolaises et sud-soudanaises un message de paix et réconciliation.
Le moins que l’on puisse retenir de cette information à prendre encore avec toutes les réserves d’usage tant que le Vatican n’en aura donné la moindre confirmation, est qu’un mois, celui de février 2023, reste pointé. Et qu’en plus, même sur une chaise roulante, s’il le faut, le Pape François y tient.
A l’en croire, il pourrait commencer par Juba, au Sud-Soudan et en RDC, à Kinshasa avant d’atterrir à Goma, au Nord-Kivu, dont une partie du territoire de Rutshuru est aujourd’hui l’objet d’affrontements aux armes lourdes entre les éléments du M23 appuyés par l’armée rwandaise.
Mais, qu’en sera-t-il d’ici février 2023 ? Quels seront alors les rapports des forces sur terrain ?
Visiblement, l’équation est grande. L’épreuve de l’agression étant toujours devant les populations congolaises en proie aux conséquences de cette guerre d’invasion.
A tout prendre, les choses auront certainement évolué avec la conjonction de tous ces efforts diplomatiques activés pour trouver de nouvelles pistes de solutions en vue d’une paix négociée, après tous ces nouveaux tirs croisés ponctués d’une forte escalade de la violence et des déplacements massifs des populations.
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