La 30e journée de Ligue 2 qui a vu les Girondins de Bordeaux s’imposer à domicile face à Bastia (2-0), samedi 8 avril, a été émaillée d’insultes racistes proférées à l’encontre du défenseur Camerounais Malcolm Bokele. Montée au créneau pour défendre son joueur, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a adressé un message aux patrons du football français.
Après Romelu Lukaku en Italie, c’est au tour de Malcom Bokele de subir les horreurs du racisme en France. Samedi, non content d’essuyer des insultes racistes sur les réseaux sociaux, l’arrière droit de Bordeaux a été victime d’un coup de pied au visage infligé par le Bastiais Tom Ducrocq, avant d’écoper injustement d’un carton rouge (90e).
Le message fort de la Fecafoot
Sortie du silence, lundi 10 avril, la Fecafoot a affiché tout son soutien au joueur avant de saisir les autorités compétentes du football français.
« La Fédération Camerounaise de Football a pris connaissance des événements survenus après la rencontre de la 30e journée de Ligue 2 qui a opposé le FC Girondins de Bordeaux à Bastia. Il nous a été rapporté que des insultes racistes ont été proférées à l’encontre de l’international Camerounais Malcom Bokele Mputu, sociétaire du FC Girondins de Bordeaux. La Fédération Camerounaise de Football exprime toute sa solidarité à Malcom Bokele Mputu et lui apporte tout son soutien. Elle réaffirme que le racisme n’a pas de place dans les stades et exhorte les responsables du football français à prendre toutes les mesures visant à mettre un terme à ces comportements irrespectueux et inacceptables », peut-on lire dans un communiqué publié sur Twitter et signée par le président de l’instance, Samuel Eto’o.
Au terme de la rencontre, le club girondin avait déjà publiquement condamné les actes racistes envers Bokele Mputu avant d’annoncer des « poursuites possibles pour que les faits survenus ce jour ne restent pas impunis ».
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