La vice-présidente de Colombie, Francia Marquez, propose que le swahili, une langue vernaculaire d’Afrique de l’Est, soit enseigné dans les écoles colombiennes. Cette proposition découle de sa récente tournée diplomatique en Afrique du Sud, au Kenya et en Éthiopie, où elle a signé 17 accords de coopération couvrant divers domaines, dont l’éducation et la culture.
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L’objectif de cette initiative est de renforcer les liens entre la Colombie et les pays africains, tout en favorisant l’apprentissage de la langue swahili par les Afro-Colombiens et tous ceux qui souhaitent l’apprendre. La vice-présidente souligne que la Colombie est prête à envoyer des professeurs en Afrique pour enseigner l’espagnol, et elle encourage également les pays africains, en particulier le Kenya, à envoyer des enseignants pour promouvoir l’apprentissage du swahili en Colombie.
Cette proposition s’inscrit dans le contexte d’une série d’initiatives visant à renforcer la coopération entre la Colombie et les pays africains. Cependant, elle a été critiquée par la droite conservatrice colombienne, qui a qualifié le voyage de la vice-présidente en Afrique de « safari » et a soulevé des questions sur les coûts associés au voyage.
Francia Marquez, en tant que première femme noire vice-présidente de Colombie, est devenue une figure importante de la politique colombienne. Son accession au pouvoir a mis en lumière le racisme persistant dans le pays, où une partie significative de la population est d’origine africaine. Elle a été la cible d’attaques racistes sur les réseaux sociaux colombiens, mais elle continue de défendre des initiatives visant à promouvoir l’égalité et la diversité en Colombie.
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