Le président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, a décidé de saisir la justice ouest-africaine pour obtenir sa libération et le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays, après un coup d’État qui l’a renversé le 26 juillet. L’avocat de Bazoum a déposé une requête devant la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), demandant la « remise du pouvoir au président Bazoum qui doit continuer de l’exercer jusqu’à la fin de son mandat le 2 avril 2026 ». La requête invoque des violations des droits politiques et des droits de l’Homme, notamment l’arrestation arbitraire du président et de sa famille.
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La CEDEAO a menacé d’intervenir militairement pour rétablir l’ordre constitutionnel depuis le coup d’État, mais a privilégié jusqu’à présent la voie diplomatique. L’Union européenne (UE) soutient la position de la CEDEAO et appelle à la libération immédiate et inconditionnelle du président Bazoum et de sa famille. La France, qui a suspendu la délivrance de visas et refuse le retour de son ambassadeur au Niger, est également en désaccord avec le régime militaire au pouvoir.
La situation au Niger reste tendue, avec des incertitudes quant à la durée de la transition militaire et ses conséquences sur la stabilité de la région sahélienne.
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