Un tas de sacs plastiques noirs s’entrepose au cœur de Bamako, la capitale du Mali. Aliou Cissé, connu sous le sobriquet de Zol, s’agite sous des pas de danse en les ramassant. « Je le fais pour que les gens se posent des questions sur les impacts qu’ont les déchets plastiques , explique Zol entre deux pas de danse. Cela détruit notre écosystème ».
Conscient des conséquences désastreuses que le monde et particulièrement qu’en sont victimes les pays africains, Zol se dit sauveur de la planète. Mêlant ainsi danse et sensibilisation afin d’attirer les attentions des passants et les sensibiliser.
C’est désormais une habitude de le voir dans les rues de Bamako. Et pourtant, depuis plusieurs années, ce danseur d’art contemporain qui a travaillé avec de grands noms de sa profession, n’a qu’un seul objectif : sensibiliser les habitants à limiter leur consommation de plastique.
Ayant reçu, l’appui de certains jeunes positivement influencé par lui, le danseur, aujourd’hui âgé de 37 ans, crée l’association de quartier Graine de danseurs.
Ses membres, Zol à leur tête, nettoient les rues tous les week-ends , raconte-t-il. Mais cela ne suffit pas. Au-delà des actes et des paroles, Zol souhaite utiliser l’art pour sensibiliser les Maliens.
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